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Ce qu’il faut savoir avant de quitter son emploi

15 Juin 2021ARP

Tout salarié peut être amené à démissionner de son poste de travail pour telle ou telle raison. Cette démission est parfois motivée par un désir ardent de créer sa propre entreprise ou par le fait que sa rémunération ne lui suffit plus, etc.

Mais que faut-il faire avant de démissionner ? Comment quitter son emploi sans anicroche ?

Réponses avec ce blog qui vous propose de découvrir le top 12 des choses à savoir absolument avant de quitter votre job.

Mais avant, faisons ensemble un petit tour rapide des causes éventuelles d’une démission de son poste.

Pour quelles raisons quitter son emploi ?

En tant qu’employé, vous pouvez être amené à prendre la décision de jeter l’éponge pour plusieurs raisons.

Entre autres raisons, votre boulot est trop stressant et contraignant alors que votre carrière professionnelle ne connaît pas d’évolution depuis de longues années. Ou vous ne vous sentez pas épanoui au travail, ayant un différend avec votre employeur. Ou encore on vous confie souvent des tâches en déphasage avec vos ambitions professionnelles et votre contrat de travail.

Dans l’un ou l’autre cas, vous êtes fondé à vous poser la question de savoir si démissionner de votre poste n’est pas la meilleure solution.

Oui. Vous pouvez démissionner et aller créer votre propre entreprise par exemple !

En effet, lorsque votre projet de business s’inscrit dans le même domaine d’activité que celui de votre employeur, vous devez présenter votre démission. Il n’est pas question de concurrencer votre employeur pendant que vous travaillez sous lui !

Dans la mesure où le projet de création d’entreprise serait orienté vers un secteur différent, il est possible de garder son emploi. Donc de cumuler les deux (le projet d’entreprise et l’emploi). Mais le hic réside dans votre capacité à bien conduire votre projet tout en respectant les obligations contenues dans votre contrat de travail. A mon avis, votre emploi ne vous permettra pas d’avoir le temps nécessaire pour travailler à la réussite de votre projet. N’importe comment, il vous revient de choisir !

Il y en a qui décident également de quitter leur emploi parce que voulant changer de pays ou région de résidence. Si votre désir est de vous installer dans une région autre que celle où vous travaillez actuellement, cela peut vous amener à quitter votre emploi.

1. Respecter les clauses de son contrat de travail

Une fois la décision de quitter votre emploi prise, vous devez veiller au respect de certaines clauses.

La clause non-concurrence : lorsque cette clause est inscrite dans votre contrat de travail, assurez-vous qu’elle a des limites spatio-temporelles et qu’elle porte sur un seul domaine d’activité.

Après avoir quitté votre emploi, vous n’êtes pas autorisé à exercer un business qui concurrence celui de votre employeur dans la période et la zone géographique prévues par la clause de non-concurrence.

Cette clause vise généralement à protéger les intérêts de l’entreprise au sein de laquelle vous avez eu à travailler. Mais elle donne droit à des indemnités de compensation !

La clause d’exclusivité : la présence de cette clause dans votre contrat ne vous permet pas de vous faire employer par une autre entreprise. Mais selon le code de travail, lorsque vous créez votre entreprise après avoir quitté votre emploi, l’employeur ne saurait vous appliquer la clause d’exclusivité durant 1 an, excepté les employés VRP. C’est une clause qui n’est valable que pendant le contrat de travail.

Par ailleurs, l’employé est soumis à l’obligation de loyauté, surtout quand il créé son entreprise en parallèle avec son emploi. Tant que le contrat de travail n’est pas résilié, il doit continuer à faire preuve de bonne foi en veillant à la préservation des intérêts de son employeur.

2. Quitter son emploi pour créer son entreprise : ce qu’on gagne financièrement ?

Lorsque vous décidez de créer votre propre entreprise après avoir quitté votre emploi, vous pouvez bénéficier des allocations d’aide au retour à l’emploi. Mais cet apport financier ne vous aura pas suffi, vous devez donc travailler au développement de votre business afin de vous assurer assez de revenus pour la satisfaction de vos besoins quotidiens.

A noter qu’en fonction de la forme juridique et du régime fiscal de votre entreprise, vous pouvez continuer à bénéficier des allocations d’aide au retour à l’emploi. Il est donc important que vous étudiez tous ces aspects avec votre conseil avant de quitter votre poste.

3. Les implications d’une rupture conventionnelle

Une rupture conventionnelle vous évite de faire le préavis. Elle se négocie dans un délai d’environ six (6) semaines réparties comme suit :

  • 15 jours pour se rétracter,
  • 3 semaines pour obtenir la validation par la DIRECCTE, d’un éventuel changement d’avis,
  • 7 jours pour bénéficier d’une prise en charge par Pôle Emploi.
4. Rencontre d’échanges avec la direction de votre entreprise

Avant de quitter votre emploi, il est conseillé de rencontrer les responsables de votre entreprise pour leur faire savoir les mobiles de votre décision de partir. Ce faisant, vous agissez en responsable et vous permettez à l’employeur d’améliorer ses relations avec les employés.

Il ne sert strictement à rien de se disputer avec son employeur une fois qu’on a pris la décision de quitter. Pensez toujours à préserver les bonnes relations, car vous pourriez avoir besoin l’un de l’autre à l’avenir.

D’ailleurs, la rencontre d’échanges avec l’employeur permet de prendre les décisions qui s’imposent : soit il vous est demandé de démissionner immédiatement, soit vous vous entendez sur une période de préavis afin d’assurer la transition.

Dans tous les cas, vous gagnerez plus à laisser bonne impression avant de quitter votre job !

5. Rédiger sa lettre de démission

Après les échanges avec l’employeur, c’est la lettre de démission qui vient matérialiser la décision de quitter son emploi. Elle est très importante en ce sens qu’elle retrace les mobiles de votre départ et, le cas échéant, les conditions de la transition.

Dans la lettre de démission, il ne faut pas manquer d’avoir un mot de remerciement à l’endroit de l’employeur pour les connaissances acquises pendant votre passage dans son entreprise. C’est une excellente marque de considération. Vous ne perdez rien à demeurer honnête jusqu’au bout !

6. Informer ses collègues de son départ

Le respect doit être mutuel entre collègues. Même si vous quittez votre emploi aujourd’hui, vous pourriez avoir à traiter avec certains de vos collègues dans le cadre d’autres projets. N’oubliez pas : les êtres humains se rencontrent toujours, seules les montagnes ne se croisent jamais. Et personne ne sait ce que l’avenir réserve à chacun. C’est pourquoi il est recommandé d’entretenir de bonnes relations avec vos collègues en les informant de votre démission.

7. Nettoyer son bureau avant de démissionner

Avant de quitter votre emploi, il y a de petits gestes à faire pour gagner en estime auprès du personnel de l’entreprise. Laisser votre bureau dans un état propre fait partie de ces gestes.

En plus, avant votre départ, vous devez restituer tous les matériels et fournitures dont vous bénéficiez jusque-là dans l’exercice de votre profession.

8. Faire réexaminer son dossier par Pôle Emploi

Vous avez fini par quitter votre emploi comme voulu, sauf qu’il vous manque de ressources pour vous relancer. Pas de souci. Grâce à Pôle Emploi, vous pouvez encore bénéficier des indemnités. A cet effet, il faudra formuler une demande motivée à l’endroit de Pôle Emploi qui procédera à la réévaluation de votre dossier. Cette demande se fait quatre (4) mois après votre départ.

Pôle Emploi accorde les allocations s’il est essentiellement établi :

  • qu’on s’est acquitté correctement de ses différentes cotisations quand on était en situation de travail,
  • qu’on a effectivement cherché un nouvel emploi au cours de ces 4 premiers mois après sa démission.
9. Bénéficier de conseils gratuitement

Sur votre décision de quitter votre emploi, vous avez la possibilité de bénéficier gracieusement des conseils d’expert auprès des structures telles que les maisons de la justice et les conseillers syndicaux de votre région. Cela vous aide à répondre efficacement aux préoccupations qui vous taraudent l’esprit suite à votre décision de jeter l’éponge.

10. Des pertes de droits en cas de licenciement pour faute grave

Un salarié ayant commis une faute grave peut être licencié par son entreprise. Et lorsqu’on est licencié pour faute grave, on est systématiquement déchu des droits tels que le préavis, l’indemnité de licenciement et les congés payés. Mais les droits au chômage vous seront maintenus !

Qu’entend-on par faute grave ? Se retrouver dans un état d’ivresse à son poste de travail, abandonner son poste, refus d’accomplir une tâche prévue dans son contrat sont notamment considérés comme de fautes graves.

11. En cas de licenciement pour faute simple

Parallèlement aux fautes graves, il y a des fautes dites simples pour lesquelles votre entreprise peut aussi vous licencier. On peut évoquer, par exemple, le cas du salarié qui se met subitement en colère contre son employeur en pleine réunion et sans aucun précédent, ou le cas de l’employé qui dénigre son employeur en présence des clients ou collègues. Ce sont donc des fautes simples qui peuvent être sanctionnées par le licenciement. Toutefois, dans ce cas de figure, le salarié licencié ne perdra pas ses droits, en l’occurrence l’indemnité de licenciement, les congés payés, le préavis et le droit au chômage.

12. Le risque lié à un abandon de poste

Avant de quitter votre emploi, il faut savoir qu’en cas d’absence injustifiée, votre employeur peut vous tourner en rond durant deux mois avant de vous licencier.

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